Jeudi 16 octobre 1997
Ce matin je dois retourner voir mon docteur. Il veut absolument me prolonger l'arrêt de travail d'une semaine. Je ne suis pas très chaude, pas que j'adore mon travail mais je deviens chèvre chez moi. Comme j'ai encore des poussées de fièvre parfois et que je suis bien crevée quand même je fini par accepter. Je vais faire quelques courses tant que je suis en forme. Au retour j'ai un coup de barre mais me mets à préparer ma prochaine gazette. Une fois terminée il est l'heure de préparer le repas. Le compagnon de François arrive peu après. Un verre de Sauternes accompagne nos discussions... A l'hôpital ils trouvent qu'il y a un léger mieux pour François, ils ont pu diminuer un peu l'apport d'oxygène, par contre le foie semble mal fonctionner, ils ont trouvé trop de je ne sais plus quoi dans leur dernière analyse... Pour la perf ils ont posé un truc qui reste à demeure avec un cathéter assez long qui protège un peu la veine le temps que le produit se dilue dans le sang. Les nouvelles sont donc moyennes... Le compagnon de Fabrice quant à lui supporte bien son traitement et réagis parfaitement, charge virale indétectable et défenses immunitaires revenues à la normale... Il y a juste ces 15 cachets matin, midi et soir plus quelques autres au goûter... Pour qu'il puisse sortir facilement, sans ses énormes boîtes de médicaments, je lui donne une boite à pilules en bois d'olivier de ma grand mère. Elle est assez grande pour contenir une dose de son traitement ;) On parle de choses et d'autres. Il se fait tard, on est crevés, chacun rejoins son lit, je n'oublie pas de lui remettre la gazette.