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Périple ?
Soumis par Cécile-Une quadra le mer, 28/08/2013 - 17:48Au moment du retour, de la fin des vacances, un petit coup de nostalgie pour le même trajet mais dans le sens aller.
Autrefois on en avait pour 12 à 14 h de route selon les pauses, il y avait une longue partie du trajet qui se faisait sur de la nationale classique, à 2 voies, et même parfois en zone un peu tortueuse.
Désormais quasi tout le trajet de fait en 4 voies gratuite, reste juste une cinquantaine de kilomètre à faire sur une petite nationale, résultat le trajet à pris quelques kilomètres mais la durée a considérablement raccourci, désormais c'est maxi 10h de trajet pauses incluses, Mapy annonce même 8h seulement ;-).
Le départ commence toujours par un grand jeu de Tetris (le retour aussi et en général on le complique avec l'intégration des acquisitions locales)
Selon le jour l'intégralité du trajet se fait calmement, sans encombres ni encombrement ou alors la sortie de Bordeaux, la portion jusqu'à l'embranchement d'Arcachon et les péages du pays basque nous ralentissent sévèrement, il est arrivé que notre temps de trajet doit multiplié par 2 sur cette portion, mais ouf une fois la frontière passée on roule librement.
Autrefois la pause déjeuner se faisait à Daroca, une petite ville très jolie qui se trouve quasi à mi chemin, au détour 'un virage on découvrait les falaise ocre rouge, puis on entrait dans le village pour y pique niquer sur la place du village, sous les platanes. Désormais on ne traverse plus cette ville, on stoppe donc ailleurs, sauf si on a envie de prendre du temps, on bifurque alors.
Ensuite il y a la longue route sur le haut plateau en direction de Teruel, un terrain lisse, ou presque, des petits buissons qui parfois se décrochent et volent au vent, bref un paysage de western. Autrefois avant de s'engager sur ce trajet il fallait être prévoyant, pas une stations service ouverte en dehors des heures de journée ni le samedi après midi ou le dimanche... fallait penser à remplir son réservoir à Zaragoza si on n'apprécie pas faire la route en se demandant si on va arriver au bout...
Une fois passé Teruel on redescend des hauts plateaux, on approche de la région de destination et apparaissent les premiers clochers dôme en tuiles bleues vernissées, puis au détour d'un virage, entre deux versants des coteaux on voit, au loin, la grande bleue qui brille sous le soleil.
Ces deux apparitions je les attend de pied ferme, ça m'annonce qu'il reste ne reste qu'environ 150 kilomètres à faire sur les 900.
Le dômes bleus me font le même effet que les pins autrefois quand j'habitais dans les landes et le Pont de pierre ou le Pont d'Aquitaine maintenant, ça y est je suis chez moi...
Puis arrivent les rizières, avec leur odeur particulière, pour la sentir on coupe la clim et on ouvre les fenêtres, la sensation de porte de four ouverte qui en découle, même en arrivant à 21h, nous confirme que oui les vacances commencent. L'Hollywodienne Cullera me fait toujours sourire et les champs d'orangers prennent le relais, pas de doute nous sommes bien en Comunidad Valenciana...
Mais bon il désormais temps de faire le trajet en sens inverse...
Alors adieu le paseo
Et la mer, dune, plage etc...
Et sinon mademoiselle voyage toujours aussi bien qu'ici, je sais, je sais...