Mercredi 17 septembre 1997
L'état de François est stable.
J'ai rencontré mon généraliste, fait mes analyses, il n'y a plus qu'à attendre.
En fin d'après-midi je passe une heure à l'hôpital, j'ai apporté de la musique, celle qu'on aime, je lui raconte les anecdotes de la vie quotidienne comme on le fait en temps normal...
Avant de rentrer on a fait un détour à la cafétéria de l'hôpital avec ses parents pour boire un café et s'aider à garder le moral.
Retour chez moi, coup de fil à son compagnon et à quelques amis histoire de se changer les idées et voilà une journée de plus est passée.
Il y a peu de temps que François est malade et hospitalisé mais j'ai l'impression que ça fait une éternité que l'on vit comme ça, dans l'urgence et l'incertitude.