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Dimanche 9 novembre 1997

9 novembre 2007 - François

Aujourd’hui je dois aller chez mes parents. J’appelle l’hôpital avant de partir. La situation est stable côté fièvre. Par contre côté pulmonaire c’est pas la joie… Le staphylo est bien entré dans les poumons, il s’allie au CMV pour les faire flancher. Ils ont augmenté la pression de la machine car il y a de petits signes de décollement, ils espèrent éviter ainsi un second pneumothorax… Visite de 30 minutes seulement aujourd’hui, c’est mieux que rien. Je fais l’aller retour dans la journée, et rentre tôt ; Le soir je passe voir le compagnon de François. Il est effondré. Les médecins ne sont guère rassurants, le staphylo est une belle saleté et ils ne sont pas certains de réussir à le virer, sans compte que le CMV affaibli François aussi et semble vouloir attaquer le foie aussi cette fois ci.

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8 réflexions sur “ Dimanche 9 novembre 1997 ”

Soeur Anne

Dis-moi, Cécile, es-tu sûre de ne pas te faire plus mal encore avec ce si triste feuilleton dont on pressent sicruellement la fin ?(Surtout en ayant vu ton comm chez Caro la ronde)

En tout cas, si c’est pour garder une trace de lui, je crois que tu y réussis très bien…

Bises sincères

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    Cécile-Une quadra

    Soeur Anne, c’est gentil de t’inquiéter mais désormais ce n’est plus douloureux. C’est ma façon d’extraire les derniers soupçons de regrets qui restent et de laisser une trace, un témoignage.
    Je crois que hors son compagnon, ses parents et moi personne ne connait l’histoire complète de ces 3 mois, avec ses moments de joie, d’espoir, de tristesse, d’angoisse, de désespoir et de colère.
    A l’époque la « censure » familiale avait beaucoup marché 😉

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Maman au secours

J’espère que c’est comme une thérapie personnelle. Cela fait souvent du bien -en faisant du mal – de se souvenir.

Je me rappelle parfois tout le déroulement de la dernière journée de mon père et étonnamment, et de le faire revivre un instant ainsi, cela me fait du bien.

Bon courage

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    Cécile-Une quadra

    Michèle ou c’est une sorte de thérapie aussi 😉 Ça part un peu du même principe que, « parlez de moi en bien ou en mal quelle importance pourvu qu’on en parle » 😉
    De plus devant la remontée de la contamination peut être que ce témoignage peut faire réagir, je ne sais, c’est une des pistes que je teste, en plus des plus classiques déjà employée, pour aider à la prévention et à la prise de conscience que ça n’arrive pas qu’aux autres et qu’il vaut mieux savoir pour survivre…

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