Zoé Shepard, bonne année quand même (long)
Le 3 janvier Zoé Shepard, ou plutôt Aurélie Boullet puisqu’on parle de la fonctionnaire, a repris le chemin du conseil régional d’Aquitaine, après 8 mois de suspension, les 4 premiers avec maintient partiel du salaire et les 4 derniers sans traitement, pour y être chargée de mission, le même titre qu’auparavant, en charge du dossier grand emprunt et veille juridique européenne.
Dans un souci d’apaisement et de reprise dans le calme elle a été attachée à un nouveau service, avec un responsable à qui elle n’a pas été imposée, et a été accueillie comme n’importe quel agent prenant de nouvelles fonctions et l’affaire est close, on oublie, en tout cas si on en croit les divers articles et reportages diffusés à cette occasion.
Avant sa réintégration j’étais curieuse de voir comment cela se passerai réellement car des termes assez musclés avaient été employés par la direction du conseil régional d’Aquitaine au cours de cette affaire et l’esprit corporatiste aidant on pouvait craindre un retour en forme de sanction déguisée et dans une atmosphère franchement délétère.
A priori le poste qui lui est attribué n’est pas un placard, mais avaient ils le choix ? Ca se serai sans doute vu. Son responsable direct est une personne compétente et efficace. Quelques agents l’ont contactée pour lui faire part de leur soutien, quelques autres, moins nombreux à ce jour, lui ont fait comprendre de façon plus ou moins directe et élégante qu’ils ne partageaient pas du tout son point de vue et que sa place n’était pas parmi eux, ce qui est logique humainement.
Il reste quand même une question, la direction a-t-elle réellement passé l’éponge et fait elle le nécessaire pour aider les agents à faire table rase du passé comme cela a été annoncé ? Donne-t-elle l’exemple ?